1 - Pour certains produits alimentaires, le cahier des charges de conservation optimale doit répondre à l’optimisation des processus de respiration, ce qui reste à l’heure actuelle un challenge : les industriels du secteur sont à la recherche d’emballages présentant des niveaux de perméabilité élevés et bien définis, notamment en termes de perméabilités oxygène, CO2 et vapeur d’eau.


2 - La maîtrise de la respiration des produits alimentaires concerne essentiellement les produits de première et quatrième gamme (fruits et légumes frais, transformés ou non), les fromages, les levains liquides, les poissons et crustacés et les pâtes à pain. D’autres filières pourraient à terme y trouver de l’intérêt. Différentes technologies de conditionnement sont actuellement utilisées pour essayer de répondre à cette problématique, mais avec des résultats limités, qui peuvent être un frein à l’innovation produit.


3 - Nous pouvons citer (1) la perforation, qui permet de faire varier la perméabilité globale de l’emballage mais pas la sélectivité des gaz les uns par rapport aux autres (au travers d’un trou tous les débits de fuite sont peu dépendants de la nature des gaz, contrairement aux débits résultant d’une perméabilité au travers d’un matériau), (2) l’usage de l’atmosphère modifiée (qui n’impacte que la performance de conservation aux temps courts) (3) la sélection de matériaux polymères d’emballage alternatifs présentant les propriétés ad hoc (approche onéreuse, et limitée en termes de modularité des propriétés).


Le projet FUI RESPIRE vise à allier les avantages de ces 3 options en une seule technologie.